Cette année, c’est la première fois que l’avion détrônera la voiture pour le moyen de mobilité vers le lieu des vacances. Selon les études, il semblerait que la voiture électrique ne soit pas tout à fait étrangère à ce phénomène, en raison de son autonomie limitée et des besoins fréquents de recharge.
Cela dit, si les Belges préfèrent l’avion en 2025, ce choix ne les dispense pas de se rendre jusqu’à l’aéroport avec leurs bagages et parfois à l’autre bout du pays. Et, bien entendu, c’est souvent la voiture qui est privilégiée lors de ce déplacement. Car il est aisé de pouvoir transporter ses bagages dans le plus grand confort, le tout en se garant à quelques dizaines de mètres de l’aéroport.
Des prix qui s’envolent
Cela dit, en 2025, les voyageurs qui prennent l’avion risquent aussi d’avoir une bien mauvaise surprise au retour au moment de récupérer leur véhicule. En effet, selon une enquête de HLN, les prix demandés pour le parking explosent. Ils auraient ainsi augmenté de +26% en seulement deux ans à Bruxelles et à Charleroi, les deux aéroports les plus fréquentés pour le transport de voyageurs.
Les chiffres sont sans appel : stationner une semaine à Brussels Airport coûte aujourd’hui jusqu’à 245 euros. C’est le tarif pratiqué dans la zone Charge & Fly Fast Zone 1, une aire haut de gamme qui garantit un emplacement proche de l’entrée du terminal et qui propose une borne de recharge pour chaque véhicule. Cher ? Oui et très cher même, car il s’agit d’un des montants les plus élevés recensés dans les aéroports européens pour une seule semaine de stationnement.
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Ainsi, à Bruxelles, même les parkings dits « économiques » subissent une inflation notable note aussi HLN. Le P3 Holiday, autrefois facturé 117 euros pour sept jours, coûte désormais 148 euros. Cela représente une augmentation de +26,5% en deux ans. Le Parking Discount 1, plus éloigné, mais toutefois desservi par une navette gratuite qui rejoint le terminal en 15 à 20 minutes, est passé de 63 à 74 euros (+17,5%). Et les parkings P1 Front et P2 Economy ne sont pas en reste : respectivement 170 et 137 euros pour une semaine. Quant au P Reservation Zone (125 euros) et la P3 Holiday Booking (123 euros), ils nécessitent une réservation anticipée pour bénéficier des meilleurs prix.
Charleroi aussi des prix en hausse
À l’aéroport de Charleroi, les tarifs restent globalement moins élevés que dans la capitale, mais l’évolution est aussi perceptible. La formule la moins chère est le parking P3 low cost : 59 euros pour une semaine, mais il faudra marcher 25 minutes jusqu’au terminal ou débourser 32 euros supplémentaires pour la navette. Ce qui semble exagéré. Même logique pour le P4 low cost, à 20 minutes à pied, proposé à 64 euros la semaine. Plus proches et plus confortables, les parkings P2 Comfort (115 euros), P1 Premium (139 euros) et Lock Parking Premium+ (169 euros) offrent des accès plus directs, mais ils coûtent nettement plus cher.
Quelle alternative envisager ?
Face à cette envolée des prix, les transports en commun peuvent se présente comme une solution raisonnable, surtout pour ceux qui résident dans les grandes villes. Le train est aussi une bonne alternative, mais son coût n’est pas si bon marché puisque quand une famille de 4 personnes qui va d’Anvers à Bruxelles, cela coûte tout de même 115 euros. Et c’est encore 104 euros, lorsque c’est pour se rendre à Charleroi.
D’autres alternatives existent bien entendu. On peut choisir le taxi ou un VTC, ce qui coûtera aussi de l’argent. Et le covoiturage, lorsque c’est possible, permettra de partager les frais. La meilleure solution consiste très certainement à se faire déposer par un ami, un voisin ou un membre de la famille. Mais ce n’est pas toujours évident, surtout pour les vols low cost qui décollent souvent aux aurores.
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